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En mastering c’est principalement lors du choix des traitements que la question entre l’analogique et le numérique se pose. Ces choix sont liés à la qualité, à l’apport mais aussi aux habitudes de l’ingénieur et au support d’origine et de diffusion.


La différence analogique/numérique


Un équipement numérique de base génère souvent une distorsion agressive causée par le Jitter et une mauvaise qualité de filtre lors de la conversion. A l’inverse un équipement numérique professionnel doté de convertisseurs précis très sensibles et de circuits intégrés bien étudiés produira une faible distorsion.
Lors des traitements qu’ils soient numériques ou analogiques, toute imprécision provoque du bruit, mais ces bruits sont de nature différentes.

• En analogique, le bruit adoucit graduellement l’ambiance de fond et de manière aléatoire. Il n’est pas en corrélation avec la musique et n’apporte pas de distorsion sur les bas niveaux.
• En numérique, le bruit, provoqué par des imprécisions, est directement corrélé à la musique et va donc détruire la présence et la pureté du mix. Cette corrélation a pour conséquence un son froid et plus irritant.
De manière générale la distorsion que produit un traitement dit numérique est par nature dissonante tandis qu’une distorsion analogique est plus consonante, elle nuit moins à la qualité audio.
Tant que les consoles et les traitements en numériques n’apportent pas cet aspect chaleureux au son, l’usage de matériel analogique haut de gamme est souvent préféré par l’ingénieur.
Pour l’ingénieur mastering Bob Katz, deux raisons expliquent l’amélioration de la qualité des fichiers audio-numériques : d’une part parce que l’équipement numérique progresse d’autre part les ingénieurs ont appris à mieux utiliser le matériel numérique à leur avantage.

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